VIE QUOTIDIENNE

 

La vie quotidienne des gens du voyage était définie par leur mode de vie et les mesures entreprises par l’Etat et les organisations de bienfaisance pour les empêcher de vivre à leur façon. Les lois rendaient le mariage et l’exercice d’un métier difficile. Les familles, en tant que lieu de création identitaire et d’assurance de subsistance, étaient en particulier menacées par les retraits d’enfants. Les rôles liés au genre s’alignèrent de plus en plus aux représentations bourgeoises.

Les Yéniches vivaient et vivent depuis toujours dans des appartements et des caravanes. Leur activité itinérante dépend de la saison et du métier. Les écoles jouent un rôle décisif par les possibilités qu’elles offrent aujourd’hui aux familles où se trouvent des enfants en âge de scolarisation. Mais l’importance que les parents accordent à la formation de leurs enfants au sein d’institutions scolaires est tout aussi déterminante.

 

La situation économique et sociale des Yéniches, Manouches en Suisse reste aujourd’hui encore souvent précaire, résultat d’une très longue discrimination.

L'association à été créer pour combattre cette discrimination l’oppression et l'inégalité refusée pendant ces décennie.

les Yéniches, des gens du voyage, dont les enfants leur avaient été retirés entre 1927 et 1974, pendant presque cinquante ans donc, dans le cadre de l’action «Enfants de la grand-route» réalisée par la Fondation Pro Juventute pour les confier à des orphelinats, des familles d’accueil ou pour les placer à la campagne afin de séparer les familles pour que leur culture et leur mode de vie nomade soient détruit.

L'association DGDVS pour les minorités en Suisse,

Contribue à renforcer la position des Yéniches et des gens du voyage en Suisse. Elle accorde une attention particulièrement au respect des droits fondamentaux des minorités nationales dont les gens du voyage font partie et elle propose avec plaisir son soutien aux communes en tant qu’interlocutrice ou intermédiaire.